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 « count from one to ten » [Moebius]

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MessageSujet: « count from one to ten » [Moebius]   « count from one to ten » [Moebius] EmptyDim 31 Mar - 18:59


— i'd like to make myself believe —


Pause.
Fini, de s’entraîner, pour le moment. Finis, les tours de piste. Fini d’éviter les obstacles et de faire semblant d’être suivi par une dizaine d’autres abrutis. Pour le moment, en tout cas. Les gens désertent peu à peu les circuits. La routine totale, quoi. Certains viennent faire quelques tours, d’autres se contente de regarder, de huer. Mais lui, il s’en fout. S’il est là, c’est pour profiter de la vitesse, de l’absence d’une certaine personne, et surtout, de profiter de son retour sur les champs de course. De pouvoir enfin savourer la sensation lisse du speeder glissant sur le sable de la piste… On en passe et des meilleures.
C’est d’ailleurs pour ça que le majeur de sa main gauche, levée du guidon, s’adressait à ses « collègues » quand ceux-ci lui ont crié d’arrêter les tours de piste. Ils peuvent rêver. Et tandis qu’il les dépassait, eux partaient des environs pour aller faire il ne sait quoi il ne sait où. Il n’en a rien à cirer, des autres pilotes. Ou alors, juste quand ils sont un peu trop près de lui pendant une course. Genre à moins d’une bonne cinquantaine de mètres, quelque chose du genre.

Et quand il a eu fini son tour de piste, il est tranquillement retourné de son côté, seul. Là où il a son matériel de base pour effectuer les révisions habituelles. Le genre de trucs où il est pas obligé de demander de l’aide à Star. Les trucs tous bêtes, en fait. Mais là, non. Il a la flemme d s’occuper de ça. Et pour une fois, qu’il a la flemme, c’est exceptionnel… D’habitude, il faut déjà le décrocher du speeder. Là, non. Il décide de lui-même de faire une pause et reste appuyé au véhicule le temps que ses genoux arrêtent de trembler.
Il a toujours peur de se planter dans un virage ou à un obstacle.
Ça le fait tiquer. Jurer.

Il a attendu des semaines pour pouvoir retourner sur un circuit, et il a peur… ! Elle est belle, la vie. Au final, ça le fait soupirer, baisser la tête et se décoller du speeder. Du moment qu’il ne se casse pas la gueule, ça lui va. Il retire ses lunettes et les suspend au guidon, avant de retirer ses gants et les ranger négligemment dans une de ses poches et s’étirer un peu. Au final, s’il n’avait pas fait de pause, il se serait très sûrement vautré.
La faim, ça déconcentre vraiment pas mal, en fait.

Il n’avait jamais remarqué ce détail, souvent vraiment trop absorbé dans ces foutues courses. Il s’en rendait compte après seulement, jamais pendant une course. Mais là, c’est un peu différent, puisque ce n’est pas une course. Ce sont juste des retrouvailles avec le terrain. Des retrouvailles un peu agitées. Il a eu peur de se vautrer dès le premier virage, et cette foutue appréhension de se planter ne l’a pas quitté depuis. Il se demande bien comment il peut avoir faim en même temps…
Peut-être qu’il n’a pas si peur que ça de se vautrer, en fait. Après tout. Les sensations fortes, c’est son grand truc. Le danger, et tout le bordel. Il doit juste faire plus attention au sentiment de danger qui l’étreint depuis qu’il s’est planté en speeder. Ça doit être ça. Maintenant qu’il sait, il est un peu plus conscient des risques.

Mais alors, sinon, qu’est-ce qu’il s’en fout…

C’est d’ailleurs bien pour ça qu’il s’est tranquillement installé près du speeder pour jeter un sort à son déjeuner. Histoire de pouvoir repartir après. Il va encore faire des tours, des tours et des détours juste pour savoir s’il a tellement peur ou non de se planter. C’est vraiment quelque chose qu’il tient à savoir. Absolument. Il fixe le circuit couvert de sable que le vent soulève doucement, en terminant son assiette.
Il fait chaud. Mais lui, en bon frileux, ça lui va. Il n’a pas besoin de se chercher un coin au soleil. Il peut rester à l’ombre sans avoir froid.

Il fixe le speeder.
Puis de nouveau la piste.

Fait-il un tour maintenant, ou attend-t-il un peu avant ?

Il n’aime décidément pas s’ennuyer. Ou se demander un truc.
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MessageSujet: Re: « count from one to ten » [Moebius]   « count from one to ten » [Moebius] EmptySam 1 Juin - 20:41



La marche commençait à se faire longue, et sous ce soleil plutôt persistant on ne peut pas dire que la plante de mes pieds prône le confort absolu. Bordel, si j'avais su que le secteur C était bon pour se faire un teint d'été j'aurais revu mon manteau, et pas moyen de le foutre dans mon sac ni rien. C'est bien beau les progrès techniques mais je manque vraiment les Baldurs' Gate où l'on pouvait courir au combat à poil si ça nous chantait... Enfin, même si je me fiche pas des premières impressions, si possible j'aimerais éviter de traîner une réputation de pervers ou autre, surtout si de ce que j'ai compris... j'y suis coincé pour un moment.
Bref, tant pis pour la sueur, je ferai avec.
Selon mon GPS, je devrais pas être loin des circuits de Speed's et le bruit de moteurs au loin me confirme que j'ai encore quelques notions en repérage. C'est déjà ça de pris, et le début pour commencer mes recherches.
Etape une, trouver une source d'information potable. La plupart de mes potes étaient des galériens comme moi, peu de chances qu'ils aient pris des comptes premium, et c'était encore moins probable de les trouver au chevet de la reine. Du temps où je les connaissais, ces bras cassés avaient une fierté assez démentielle et surtout un langage aussi trash que le mien. Je les vois tellement pas se plier aux règles d'une royauté imaginaire ni même si plier facilement aux règles d'un jeu...

Ah, enfin. Je crois bien que le stade est en vue, et avec lui toute une population en train de piailler de bon heure. En parlant d’horaire, pour que le soleil tape comme ça il doit être bientôt midi ou quelque chose du genre. Et les bruits de mon ventre me confirment bien qu'il serait bon de chopper un truc. Je me demande si la nourriture que j'ingère va vraiment vers mon corps ou si ce sont juste mes capteurs sensoriels qui se font berner.
Parce que dans le deuxième cas, si j'ai pas été transféré dans un hôpital sous perfu je crois bien que je vais pas tenir longtemps. Bordel, franchement je crois que j'ai regardé trop de comics à la con du genre on dit bien que les gens de Krash disparaissent non ? Personnellement je ne crois pas avoir été séparé de mon enveloppe corporelle, alors ça devrait plutôt bien se passer pour moi. A un détail près, je crois que j'ai juste assez pour me payer une bouchée de pain. Faut donc vraiment que je me débrouille si je veux pas crever de faim...

Bref, ces heures d'ermite dans le désert m'auront presque fait oublier le surplus de monde à pousser pour se frayer un chemin vers la place. Toutes ces personnes qui empestent la sueur ne font que me jurer d'avoir pas pris un truc moins encombrant bordel, c'était juste tellement pas pratique...

Ouuuuf. Enfin entré, même si j'avoue être complètement paumé. Je sais pas où on est, et au moment où j'accoste quelqu'un pour retrouver mon chemin... "Euh..." j'ai même pas le temps d'ouvrir la bouche que. "Pas le temps de discuter, on est pas en avance." Quoi ? Attend pourquoi est-ce qu'on m'emmène là dans ce couloir, j'ai pas demandé ça ! Qu'il m'explique un peu ça serait pas du luxe quand même. "Attendez je crois que..." pour être interrompu encore. "Vite vite, la première série de course a fini, faut te changer d'urgence et te balancer dans la machine ! " mais merde, je crois qu'il est décidé à pas m'en laisser placer une.
On arrive alors près d'une porte qu'il ouvre à la volée pour ne la refermer une fois poussé dedans. Et là silence. Enfin pas tout à fait, vu qu'il y a quelqu'un dedans avec un air peut être aussi ahuri que moi...

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MessageSujet: Re: « count from one to ten » [Moebius]   « count from one to ten » [Moebius] EmptySam 6 Juil - 16:30


— we were young boys —


Il n’a pas envie de participer à la prochaine course et c’est bien pour ça qu’il n’y participera pas. Il s’est déjà payé suffisamment de tours de piste comme ça, hors de question qu’il se lance dans une course à l’adrénaline et la première place. Pour la première fois depuis un moment, il a envie de faire une pause. Pour la première fois depuis toujours, en fait. Ce fut quasiment en désespoir de cause qu’il laissa l’assiette vide l’évier de l’alcôve, avant de retourner s’installer dans son coin en fixant le speeder. Il ne comptait participer à aucune course de la journée. Niet, nada, que dalle. Il faudrait le traîner de force et l’enchaîner au speeder pour qu’il daigne faire un mouvement en dehors de cet alcôve. Il n’avait pas envie de participer. Envie de bouger, oui, mais de participer, non. Pour une fois, il allait regarder les autres se planter sans avoir à se retourner. Il allait savourer une revanche plus sournoise qu’il serait bien tranquille dans son alcôve.

Un sourire étire ses lèvres. C’est beau, la tranquillité, quand même. Il s’étire un peu et remet quelques trucs en place sur les étagères, avant qu’ils ne se cassent la gueule puis projette de s’occuper un peu du speeder. Il est capable de faire les révisions de base seul, et briquer la carrosserie lui permet de se détendre quand il n’a rien à faire. Le cliché parfait, mais il s’en fout. Cliché un jour, cliché toujours, au moins, il assume. Il fait donc un peu de place dans l’alcôve avant de bouger le speeder et d’attraper quelques outils, remontant ses manches jusqu’aux coudes. La cicatrice qui serpente sur son avant-bras droit lui arrache un bref tic. Il ne l’aime pas, cette balafre. Il ne l’a jamais aimée mais refuse catégoriquement d’aller au laboratoire pour se faire arranger.
Quitte à emmerder Alice, il préfère l’emmerder jusqu’au bout. Ne jamais rien faire comme il devrait, c’est dans ses cartes. En parlant de cartes, il ne s’était pas servi des siennes depuis longtemps. Il hausse simplement les épaules et retourne au speeder sans penser à autre chose. Il ne se laisse pas parasiter par n’importe quoi. Ça lui arrive, mais pas aujourd’hui. Il n’a pas vraiment envie de penser à autre chose que ce qu’il est en train de faire pile sur le moment, à savoir vérifier que le speeder est dans un état que l’on qualifie de nickel chrome.

Que la course commence ou pas, il n’en a rien à cirer. Sinon, il ne serait pas là à vérifier son speeder avec ses maigres connaissances en mécanique, mais plutôt sur la ligne de départ à fixer le sable de la piste qui s’étend à perte de vue. Soyons logique. Accro à l’adrénaline comme il est, c’est tout de même un miracle qu’il daigne rester tranquille et ne bouge pas de son alcôve du circuit. A la réflexion, s’il n’a pas fermé la porte à clef c’est parce qu’il ne veut pas traîner à l’ouvrir s’il lui vient l’idée de se faire la malle en douce.

Alors quand la porte s’ouvre, que des bruits de pas se font entendre et que la porte se referme finalement, il relève la tête, l’air assez ahuri. Bon. OK, il y a quelqu’un dans son alcôve, et ce quelqu’un a l’air au moins aussi surpris que lui de se retrouver là. Laissant le speeder, il va jusqu’à la porte, et l’ouvre pour regarder dans le couloir. C’est marrant, il connaît la personne qui disparaît à l’angle. Haussant les épaules, il décide qu’il lui règlera son compte plus tard et referme la porte avant de regarder le nouvel arrivant.
La marche à suivre… C’te bonne question. Il ne va pas le mettre dehors alors qu’une course va commencer, ce serait la pire idée du monde. Et il n’a pas envie de se mettre une personne de plus à dos.

Pour une fois qu’il réfléchit…

« … Bouge pas. »

Il attrape la clef de la porte, la met dans la serrure et la tourne, prenant le soin de laisser la clef dessus, puis va fermer le pan métallique qui donne sur la piste. L’alcôve est maintenant isolé de tout ce qui se passera à l’extérieur. Il se réinstalle près du speeder et regarde l’inconnu.

« Ça peut te sembler bizarre, mais si tu veux éviter qu’ils reviennent te chercher, c’est le seul moyen qu’on a. »

Comme ça, au moins, c’était fait.
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