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 MAYBE I'M THE ONE TO BLAME — RAM

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MessageSujet: MAYBE I'M THE ONE TO BLAME — RAM   MAYBE I'M THE ONE TO BLAME — RAM EmptyDim 26 Oct - 14:24


you were happy i was bored


Ses yeux scrutent les gradins à la recherche d’une tignasse blonde, mais ils ne trouvent rien au milieu de la foule qui s’est amassée un peu partout pour assister à la course, le tout dans la plus grande clandestinité. Ces courses ne sont pas censées avoir lieu. En général, quand Alice s’en mêle, tout le monde se disperse, les pilotes partent chacun de leur côté, en filant le plus vite possible, et remettent leur guerre pour la première place à plus tard. Mais le plus souvent, il ne se passe rien. Le plus souvent, c’est comme si Alice n’en avait tout simplement rien à foutre de ces courses clandestines.
Il attrape les coins de ses lunettes de protection et jette un dernier regard aux gradins. Il veut être sûr de ne pas apercevoir de longue chevelure blonde avant d’enfiler la paire aux verres teintés qui l’empêcheraient de distinguer les couleurs correctement.

Mais toujours pas de tignasse blonde à l’horizon. Il a beau se dévisser le cou, se tourner et se retourner, contourner le speeder en intriguant un peu plus à chaque fois ses concurrents, il n’aperçoit toujours pas les longues mèches blondes de RAM. Elle n’est peut-être tout simplement pas venue. L’idée lui arrache un soupir. Il ne peut pas vraiment lui en vouloir. Sa première expérience avec un speeder n’a pas été très concluante, non seulement elle avait eu peur rien qu’à l’idée de faire un tour de piste, mais en plus, il s’était mis à pleuvoir.
Il finit par hausser vaguement les épaules et adresser un regard désinvolte aux autres pilotes. De quoi j’me mêle ? dit le regard en questions, mais il n’obtient aucune réponse.
Alors il cale les lunettes contre ses yeux, rajuste la sangle derrière sa tête. Il ne porte jamais de casque. Ça réduit le champ de vision, encore plus que les lunettes. Si ses yeux ne risquaient rien avec le sable du désert et la vitesse, il se passerait même de lunettes.
Même sa balafre au bras ne lui a pas servi de leçon.

Il est le seul pilote dont le speeder est doté de roues.
C’est un vieux modèle, dont il ne veut surtout pas se séparer. De toute façon, il a toujours Oblivion et Stargazer pour l’aider à l’optimiser quand il le faut. Il est hors de question qu’il se débarrasse de ce petit bijou qui lui a déjà permis de remporter pas mal de courses. Il préfère sentir le sol sous les roues du speeder, il préfère savoir qu’il est encore sur le sable, plutôt que de sentir qu’il lévite une dizaine de centimètres au-dessus.
Les roues lui permettent de faire plus de choses, elles lui permettent de déraper et de prendre des virages beaucoup plus serrés que les aéroglisseurs, elles lui permettent de réagir au dernier moment et de savourer l’adrénaline qui passe dans son sang quand il voit le sol se rapprocher, alors qu’il se penche pour prendre le virage.

Et de toute façon, la course a commencé.
Alors ce n’est plus le moment de penser à tout ça. Il doit même effacer RAM de son esprit le temps de finir cette course. Il ne peut pas se laisser déconcentrer. Il espère juste qu’elle viendra. Au moins une fois.
Il ne peut pas s’empêcher de sourire. Les courses, ça lui avait vraiment manqué. Il retrouve la sensation d’être à moitié écrasé par la vitesse, le visage fouetté par le vent et le sable soulevé par la course.
Il double un aéroglisseur et en profite pour lui adresser un signe de la main avant de virer à gauche. Par-là, il y a un raccourci, il le sait.

C’est là qu’il s’est planté, la dernière fois.
Quand il a voulu le prendre.

Mais il s’en fout. Il veut bien courir le risque aujourd’hui. Il accélère encore un peu, sourit d’autant plus et jette un coup d’œil derrière lui. Deux autres pilotes l’ont suivi : pas fous. Ils savent qu’ils ont leurs chances en suivant la même stratégie.
Et ils ont cinq tours à faire pour finir la course. Le premier à passer la ligne d’arrivée à la fin du cinquième tour gagne. Il n’y a pas de prix à la clef. Les pilotes s’en foutent, des prix, en général ils veulent juste participer à la course.

Il se rapproche de la fin de son premier tour.
Et juste avant de passer la ligne, il a l’impression d’avoir vu une silhouette familière dans les gradins.
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MessageSujet: Re: MAYBE I'M THE ONE TO BLAME — RAM   MAYBE I'M THE ONE TO BLAME — RAM EmptyDim 26 Oct - 21:12



isn't she lovely ?

Rose resserre l’étreinte de ses bras autour de son ventre. Elle observe le monde, la foule. Une majorité d’hommes, quelques femmes. Des rebelles. Mais combien d’espions, là-dedans ? Combien d’agents-double ? Les yeux et les oreilles d’Alice trainent partout, dans chaque recoin de ce maudit univers virtuel. Ça lui apprendra, tiens. Ça leur apprendra à tous, à s’inscrire sur un jeu vidéo sans prendre de nouvelles des autres joueurs auparavant. Enfin, elle se plaint mais c’est dans ce jeu qu’elle a rencontré Light. Elle repousse une mèche blonde derrière son oreille. C’est à cause de lui qu’elle est là. Qu’elle assiste à la course. Qu’elle affronte le regard des autres rebelles. Ceux qui la connaissent, du moins. Ceux qui savent que Rose-Ann Morris n’assisterait jamais à ce genre prestation. Rose, quand elle doit sortir, ce n’est jamais seule. Elle sort en mission, dans le secteur A, avec un sale riche, un toutou d’Alice à qui ses longues jambes, une robe un peu trop remontée et des flûtes de champagne, des verres à vins, arrachent un flot d’informations non négligeables.

Elle ramène ses cheveux blonds sur son épaule, enfouit ses bras dans les manches en laine crème de son pull. Elle sent la présence rassurant de son pistolet contre sa cuisse. Si elle se fait attaquer, draguer, un truc du genre, elle pourra toujours s’en servir. Elle observe Light, sur son speeder. Elle pince les lèvres. Elle l’a reconnu à ses cheveux argentés. Elle l’a reconnu parce que c’est bien le seul abruti à rouler sans casque. Elle sait qu’elle aura beau le lui faire remarquer, jamais il ne l’écoutera. Et pourtant, elle le lui dira.

La course commence. Autour d’elle, c’est l’effervescence. Chaque personne acclame leur champion. Elle, elle se contente de les regarder tourner sur la piste. Elle ne les comprendra jamais. Elle ne comprendra jamais ce qui les pousse à risquer leur vie sur ces engins. Enfin. Ils ne comprendraient sans doute pas ce qui la pousse à bosser. A faire plus que bosser. A s’acharner. Elle s’acharne comme elle peut. Elle a, certes, arrêté de gratter les murs, elle continue quand même de faire son possible pour quitter ce jeu. Elle essaie de ne plus y penser. De vider sa tête de tout ce travail qui l’attend. Les autres ne sont pas posés de questions quand elle s’est levée, qu’elle a attrapé ses affaires et qu’elle est partie. Avant même que minuit ne sonne.

Elle le regarde prendre de l’avance sur les autres concurrents, ça étire un sourire sur ses lèvres roses. Elle serait presque fière de lui, sur ce coup. Elle le serait encore plus s’il portait un casque. Il passe la ligne avant les autres, elle secoue la tête. C’est bien, il a gagné. Elle entend des gens qui râlent, autour d’elle. Leurs chouchous ont perdu, le sien a gagné. Si elle avait été insolente, elle les aurait tous regardés, moqueuse. Ils se lèvent, pour aller le féliciter, pour aller boire, maintenant que la course est finie. Elle, elle reste sur le banc, le coude sur les cuisses, à regarder cette foule agglutinée autour de lui. Elle pourrait presque être jalouse des filles qui gloussent comme de pauvres dindes. Elle attend sur ce banc. Elle attend que la foule se disperse, qu’ils partent tous. Qu’il la remarque, aussi. Elle lui sourit.

RAM – Tu es inconscient, Light. Tu mettras un casque, la prochaine fois. Sinon, compte sur moi pour te fracasser le crâne à mains nues.

Elle appuie sa joue dans la paume de sa main, lève les yeux au ciel.

RAM – Enfin. Tu as gagné, félicitations.

Rose se lève, replace son pull correctement, vérifie que personne ne lui a piqué son arme. Elle enfonce ses mains dans les poches arrières de son jeans, soupirant.

RAM – Je suppose que maintenant, je te dois le « baiser du vainqueur », pas vrai ? Allez, viens là.


Dernière édition par RAM le Mar 28 Oct - 13:35, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: MAYBE I'M THE ONE TO BLAME — RAM   MAYBE I'M THE ONE TO BLAME — RAM EmptyLun 27 Oct - 10:46


maybe i wanted you to change


Il n’est absolument pas sûr d’avoir vu la silhouette de RAM dans les gradins. Il n’a pas pu voir si la silhouette aperçue avait les cheveux blonds, les verres teintés de ses lunettes détruisent les couleurs. Mais ce n’est pas vraiment le moment de tergiverser. Si ça se trouve, RAM est venue. Si ça se trouve, c’est elle qu’il a vue. Elle est peut-être vraiment venue. Et lui, il doit se concentrer un peu plus sur la course s’il veut au moins éviter de se planter. Alors il refait le vide dans sa tête et il se focalise sur la piste, qu’il voit défiler à la vitesse folle de son speeder.
La vitesse et l’adrénaline. Ses deux seules raisons de vivre dans ce foutu jeu duquel il n’est jamais sorti. Il ne connaît pas d’autre vie que celle des courses clandestines, du QG des rebelles et des bagarres qu’il s’amuse à déclencher pour les finir. Récemment, il y a RAM qui est arrivée dans sa vie, en plus de Jézebel.
RAM qui ne vient pas du même monde que lui.

Il reprend un virage serré, en profite pour semer un aéroglisseur qui n’a pas cette capacité à virer d’un coup sec. Ça le fait doucement ricaner. Il n’a jamais vraiment pris le temps d’évaluer les risques, depuis qu’il est dans ce monde il ne connaît que les courses, il est apparu un beau jour avec un speeder dans les mains et depuis il n’a plus lâché les pistes. Il n’a aucune raison de laisser tomber les courses. Il n’a même pas voulu abandonner après s’être planté et avoir ramassé la balafre qui longe son bras, ce n’est pas Alice qui va l’en empêcher. Même si elle traîne ses yeux jusqu’ici.
Il a échappé au monstre qu’elle a lâché sur le secteur C. Alors il continue les courses. Balafre ou pas, il continue les courses. Il vire à droite. Il est en tête de la course, il a réussi à semer deux des quatre aéroglisseurs, les deux autres le suivent toujours mais ils sont loin derrière. Assez pour ne pas le rattraper de sitôt.
Il termine un nouveau tour. Ça passe trop vite, ça passe toujours trop vite. A la même vitesse que le speeder. De toute façon, il pourra rester faire des tours de pistes après. Il ne va jamais avec les autres.

Il avait essayé une fois, mais ça s’était mal fini. Alors maintenant, quand on lui propose, il dit non. Et ça doit bien être la seule chose sensée qu’il fait de sa vie, décliner les invitations de ce genre. De toute façon, ça ne l’a jamais vraiment intéressé. Il préfère la course sur l’instant même, que ce que les autres font pour s’amuser après. Il tourne légèrement la tête au moment de passer la ligne, mais il ne distingue aucune silhouette.
Il y a une mare de flou, il entend les cris des gens par-dessus le vacarme des moteurs. Il reprend le raccourci en frôlant le sol au moment de passer le virage.
Le sable et la vitesse. Son univers. Le seul moment où il est vraiment à l’aise. Plus que quelques tours. Trois. Il zigzague sur la piste avant de prendre un autre virage serré. L’avantage du speeder sur roues. Il peut faire ce qu’il veut avec, même prendre un tremplin.

En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, de toute façon, la course est finie. C’est lui qui a passé la ligne d’arrivée le premier. Dans les gradins, les gens râlent, les gens rient, les gens sautillent ou font la gueule. Il y a toujours les mêmes bécasses qui viennent le voir quand il descend de son speeder et qu’il laisse ses lunettes de protection à son cou. Le charme du connard, probablement.
Il hausse les épaules pour leur répondre et regarde les gradins qui commencent à se vider. RAM est là. Elle est vraiment venue. Et ça le fait sourire.
Il laisse les bécasses et s’approche de l’endroit où elle est.

« Y a rien de pire que le casque pour te bouffer le tiers de ton champ de vision. C’est le meilleur moyen de se planter à un virage, le seul avantage c’est que tu as moins de chance d’en mourir. »

Il n’aime pas les casques. N’en a jamais porté. Les lunettes lui suffisent. Il retire un peu le sable qu’il a sur son visage d’un revers de manche avant d’épousseter ses vêtements. Le seul inconvénient du sable du secteur C, c’est qu’il a tendance à pas mal coller. A croire qu’Alice l’a fait exprès pour emmerder ceux qui sont obligés de vivre dans ce taudis à échelle 1.
Il hausse vaguement les épaules et la rejoint dans les gradins.

« C’est comme tu veux. Moi je dis pas non, mais c’est toi qui décide si je suis un taré digne de ça ou non. »

Un taré qui ne porte pas de casque.

« Je suis content que tu sois venue. »
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MessageSujet: Re: MAYBE I'M THE ONE TO BLAME — RAM   MAYBE I'M THE ONE TO BLAME — RAM EmptyMar 28 Oct - 13:38



misery

Elle hausse les épaules. Le coup du casque qui ne sert à rien, qui te bouffe ton champ de vision, qui fait foirer les virages. Tant que ça lui évite de perdre son copain, elle s’en fout pas mal. De toute façon, elle dit ça pour lui. Ils se sont rencontrés parce qu’il s’était ouvert le bras en speeder. Elle ne voudrait pas le quitter parce qu’un speeder lui a ouvert le crâne. Les mains dans les poches à l’arrière de son jeans, elle descend les quelques marches qui la séparent encore de lui. Elle le regarde, il est sale. Sale de la poussière du secteur C. Cette poussière qui en vient parfois à balayer les rues du ghetto, quand le vent souffle trop fort. Avant, elle était aussi poussiéreuse que lui. Avant qu’Alice ne la transfère près d’elle, dans le secteur A. Chez les riches. Chez les propres. Même si, au fond, ils étaient bien plus sales que les habitants du secteur C.

RAM – Ça, pour être taré, t’es complètement taré. Je ne sais pas si ça me plaît ou pas. Enfin. Si tu me dis que c’est sans danger, que c’est le fait de porter un casque qui pourrait te tuer… Je te crois.

C’est lui, le pilote. Elle, elle n’est que secrétaire. Secrétaire du Conseil des Sept, référence des Rebelles en général. Elle, elle regarde. Elle analyse. Elle range, prend des notes, se saoule au café. Elle ne prend jamais entièrement part à la bataille et pourtant, elle est là. Elle a un œil sur tout, sur tout le monde. Sur les dossiers de chacun. Tout ce qu’il y a à savoir, elle le consigne dans ses dossiers, qu’ils soient informatiques ou écrit à la main. Rose-Ann Morris a des ressources. Elle sort les mains de ses poches, arrivée à sa hauteur, recouvre ses doigts de la laine de son pull crème. Rose passe un bras autour de son cou, frottant son visage de son bras libre, avec la manche de son pull. Ça fera des traces sur le vêtement, elle s’en fout pas mal. Elle lui sourit.

RAM – Je me suis dit que j’allais passer. Voir ce que ça donnait, au moins une fois. En même temps, tu n’as pas arrêté de m’en parler, de cette course. On aurait dit un enfant.

Elle continue d’effacer la poussière de son visage avant de laisser ses doigts courir sur ses lèvres. Elle secoue la tête en soupirant, plus amusée qu’autre chose, avant de passer son bras sur sa nuque.

RAM – Il ne manquerait plus que ça, que tu dises non. J’estime que tu l’as bien mérité.

Elle l’attire à elle pour l’embrasser. Et si les yeux d’Alice traîne dans le coin, elle s’en moque, sur le moment.


Dernière édition par RAM le Dim 9 Nov - 20:38, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: MAYBE I'M THE ONE TO BLAME — RAM   MAYBE I'M THE ONE TO BLAME — RAM EmptyVen 31 Oct - 22:45


maybe you were just too nice to me


Il est taré, et fier de l’être. Il sourit tranquillement et la laisse frotter le sable de son visage. Il faudra une bonne douche bien chaude pour faire partir tout le sable qu’il a ramassé dans ses fringues, ses cheveux, ce sable collant qui s’installe sur la peau et ne part pas. Même sous ses gants, il a du sable.
Et de toute façon, il a toujours l’air d’un enfant quand il s’agit des courses. Il ne vit que pour les courses, ç’a toujours été comme ça. Il a été créé pour être pilote de speeder, pas concierge. Alors il ne va certainement pas cacher sa joie quand il s’agit d’en parler. Il s’en rend très bien compte, maintenant. Sur le moment, il s’en foutait pas mal, mais rétrospectivement, c’est vrai qu’il avait pu avoir l’air d’un véritable enfant en parlant des courses à RAM. La vitesse, le sable de la piste, les virages serrés, la concurrence, toute aussi serrée, et l’adrénaline, la peur de se planter une seconde fois.

Et RAM qui continue de frotter son visage pour retirer la poussière. Il se laisse faire, docilement, et ferme juste les yeux pour éviter de se retrouver avec du sable dedans. Quand elle a fini, il sourit un peu plus et la regarde. Oui, bon. Il aura quand même besoin d’une douche pour retirer le reste.

« Oh mais de toute façon je ne comptais pas dire non un seul instant. »

Il profite, quand RAM l’embrasse. Il ferme les yeux et l’enlace. Il hésite légèrement à passer ses bras autour d’elle. Il est plein de la poussière de sable du secteur C, elle vient du secteur A ou tout est si propre, si aseptisé même. Mais il l’enlace quand même, il prolonge quand même le baiser. Si Alice vient traîner dans les parages, tant pis. Elle aura deux fuyards de plus sur la conscience, deux rebelles cachés par leurs semblables.
Sur un fond d’histoire d’amour, ça peut faire quelque chose de pas mal, en fait. Une histoire bien niaise, bien chiante, de deux amoureux issus de mondes tellement différents mais qui s’en foutent. Il ne manquerait plus que les deux mondes finissent par se réunir.

Ne sois pas idiot.
Tu es une création du jeu. RAM une humaine coincée dans cet univers de pixels.

Il finit par rompre le baiser, ne serait-ce que pour respirer. Il continue de sourire et lâche RAM, mais en profite quand même pour venir l’embrasser dans le cou.

« Il faut que j’aille ranger le speeder et le nettoyer avant que la poussière ne s’incruste. Après on pourra faire ce que tu voudras. »

Exactement tout ce qu’elle voudra.
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MessageSujet: Re: MAYBE I'M THE ONE TO BLAME — RAM   MAYBE I'M THE ONE TO BLAME — RAM EmptyDim 9 Nov - 20:46



firefly, love

Rose sourit, affiche un air faussement ennuyé quand il plante un baiser dans son cou. Elle secoue la tête, comme pour lui montrer que c’était inutile pourtant elle tuerait pour qu’il recommence. Elle mordille sa lèvre, il lui annonce qu’il doit aller s’occuper de sa machine infernale, qui attend toujours en bas. Elle hausse les épaules, la tête penchée, avant de lui sourire. Tout ce qu’elle voudra. C’est ce qu’il a bien dit. Alors, elle le suit. Elle descend les marches des gradins beaucoup plus facilement qu’au moment où elle a dû les monter. Avant la course, il y a des gens partout. Des rebelles du secteur C, en majeure partie. Monter les escaliers branlants des gradins, c’est une chose quasiment impossible. Il faut pousser, presque mordre. Crier, ça ne suffit plus dans ces moments-là. Mais généralement, ils connaissaient Rose et si certains n’en avaient rien à faire, d’autres la laissaient tranquille.

Elle le suit jusqu’au garage, docilement. Elle n’a que ça à faire, de toute manière. Puis, elle est là pour lui. Elle était là pour le voir concourir, maintenant elle est là pour le voir. Et c’est tout. Elle se cale dans un coin, s’appuie contre le mur. Elle enroule une mèche autour de son doigt, la laisse tomber négligemment. Elle en reprend une, la laisse tomber à nouveau. Elle humidifie ses lèvres.

RAM – Tu le penses, quand tu dis que tu acceptes de faire tout ce dont j’ai envie ?

Elle se détache du mur, s’approche de Light en ondulant des hanches. Elle s’arrête dans son dos, le regarde laver son speeder. Elle se penche, laisse ses boucles blondes inonder les épaules de son compagnon. Elle attend quelques minutes, suit les mouvements du chiffon des yeux. Elle passe ses mains sur ses épaules, dépose ses lèvres près de son oreille droite.

RAM – Et si ce que je voulais consistait à… Tu sais…

Elle laisse une main vagabonder dans ses cheveux en souriant toujours, contre son oreille.

RAM – Rentrer chez moi et… Trier des dossiers.

Elle relâche sa proie en riant, retourne se planquer contre son mur, les bras croisés sous sa poitrine, la tête penchée sur l’épaule.

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